La Bible, Psaume 104

, par PLAISANT-SOLER Estelle, Lycée Saint-Exupéry, Mantes-la-Jolie

Bénis le Seigneur, ô mon âme ! Seigneur mon Dieu, tu es si grand ! Vêtu de splendeur et d’éclat,
drapé de lumière comme d’un manteau, tu déploies les cieux comme une tenture.

Il étage ses demeures au-dessus des eaux ; des nuages il fait son char ; il marche sur les ailes du vent.

Des vents il fait ses messagers, et des flammes, ses ministres.

Il a fondé la terre sur ses bases, elle est à tout jamais inébranlable.

Tu l’as couverte de l’Océan comme d’un habit ; les eaux restaient sur les montagnes.

A ta menace elles ont fui, affolées par tes coups de tonnerre,
escaladant les montagnes, descendant les vallées vers le lieu que tu leur avais fixé.

Tu leur as imposé une limite à ne pas franchir ; elles ne reviendront plus couvrir la terre.

Il envoie l’eau des sources dans les ravins : elle s’en va entre les montagnes ;
elle abreuve toutes les bêtes des champs, les ânes sauvages étanchent leur soif.

Près d’elle s’abritent les oiseaux du ciel qui chantent dans le feuillage.

Depuis ses demeures il abreuve les montagnes, la terre se rassasie du fruit de ton travail :
tu fais pousser l’herbe pour le bétail, les plantes que cultive l’homme, tirant son pain de la terre.

Le vin réjouit le coeur des humains en faisant briller les visages plus que l’huile. Le pain réconforte le cœur des humains.

Les arbres du Seigneur se rassasient, et les cèdres du Liban qu’il a plantés.

C’est là que nichent les oiseaux, la cigogne a son logis dans les cyprès.

Les hautes montagnes sont pour les bouquetins, les rochers sont le refuge des damans.

Il a fait la lune pour fixer les fêtes, et le soleil qui sait l’heure de son coucher.

Tu poses les ténèbres, et c’est la nuit où remuent toutes les bêtes des bois.
Les lions rugissent après leur proie et réclament à Dieu leur nourriture.

Au lever du soleil ils se retirent, se couchent dans leurs tanières,
et l’homme s’en va à son travail, à ses cultures jusqu’au soir.

Que tes œuvres sont nombreuses, Seigneur ! Tu les as toutes faites avec sagesse, la terre est remplie de tes créatures.

Voici la mer, grande et vaste de tous côtés, où remuent, innombrables, des animaux petits et grands.

Là, vont et viennent les bateaux, et le Léviatan que tu as formé pour jouer avec lui.

Tous comptent sur toi pour leur donner en temps voulu la nourriture :
tu donnes, ils ramassent ; tu ouvres ta main, ils se rassasient.

Tu caches ta face, ils sont épouvantés ; tu leur reprends le souffle, ils expirent et retournent à leur poussière.

Tu envoies ton souffle, ils sont créés, et tu renouvelles la surface du sol.

Que la gloire du Seigneur dure toujours, que le Seigneur se réjouisse de ses oeuvres !

Il regarde la terre, et elle tremble ; il touche les montagnes, et elles fument.

Toute ma vie je chanterai le Seigneur, le reste de mes jours je jouerai pour mon Dieu.

Que mon poème lui soit agréable ! et que le Seigneur fasse ma joie !

Que les pécheurs disparaissent de la terre, et que les infidèles n’existent plus ! Bénis le Seigneur, ô mon âme !
Alléluia !

Traduction œcuménique de la Bible.

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